L’œil, un appareil photo fascinant et inspirant !
Le fonctionnement de l’appareil photo est inspiré de l’œil et de la vue. Ce sont des mécanismes sensibles à la lumière et composés de plusieurs pièces, toutes aussi importantes les unes que les autres.
Jetons-y un coup d’œil pour voir !
L’anatomie de l’œil
L’œil possède trois membranes opaques (sclérotique, choroïde et rétine) et quatre milieux transparents (cornée, humeur aqueuse, cristallin et humeur vitrée). Il est protégé par plusieurs structures annexes comme les paupières, les cils et les sourcils.
En avant de l’œil, ce qui protège l’iris, se trouve la cornée. C’est comme une coquille transparente, une sorte de verre de contact posé sur le globe oculaire. Elle permet de concentrer les rayons de lumière pour mieux distinguer les images que nous voyons. Si vous avez déjà démonté un appareil photo, la cornée correspond aux lentilles contenues dans l’objectif de l’appareil juste en avant de l’iris qui s’ouvre et se referme pour faire entrer plus ou moins de lumière. L’iris correspond donc au diaphragme.
Le diaphragme (l’iris) débouche sur une autre lentille; l’objectif (le cristallin) qui permet d’obtenir une image encore plus précise. L’œil est entouré par 6 muscles qui possèdent plusieurs fonctions, dont celle, entre autres chose, de former une image sur la rétine qui joue ici le rôle de la pellicule photo.
Cependant, contrairement à un film photosensible, la rétine ne fixe pas l’image. Elle capte la lumière grâce à des millions de récepteurs qui transforment la lumière en signaux électriques qui eux, sont transmis au cerveau par le nerf optique. C’est à l’intérieur de la rétine que nous retrouvons les cônes (photorécepteurs) qui gèrent la variété de couleurs et les visions nocturnes et diurnes.
C’est donc le cerveau qui reconstitue l’image. Tous ces éléments sont extrêmement fragiles et interdépendants. Même une toute petite anomalie pourrait entrainer des problèmes importants de vision.
À l’intérieur de l’œil
Si on pouvait ouvrir un œil, on y verrait apparaitre plusieurs pièces toutes aussi importantes les unes que les autres. Comme un casse-tête, chaque morceau a sa place et chaque place à son morceau !
Il y a d’abord un corps gélatineux transparent qui remplit et donne la forme sphérique de l’œil. Ce corps gélatineux s’appelle l’humeur vitrée. On verra aussi apparaitre à l’intérieur, le cristallin qui est aussi transparent et présente la forme typique d’une lentille convergente à l’intérieur de l’œil comme dans un appareil photo. Ce qui tapisse le fond de l’œil est des centaines de vaisseaux sanguins. Les informations y sont cumulées et ainsi transmises par le nerf optique à l’arrière de l’œil. Il y a 2 corps gélatineux finalement ; l’humeur aqueuse et l’humeur vitrée. https://youtu.be/w5rc0NtybGw
Voilà pourquoi j’ai commencé mon article en disant que l’œil est fascinant et inspirant. Cet appareil ultra perfectionné, rempli de magie, de mystères et de différentes humeurs, nous permet très probablement de voir bien au-delà de la simple couleur des yeux…
Comme le dit si bien Cicéron :
« Les yeux sont le miroir de l’âme. »
Par Chantale Hébert
B.A., AMI, M. Éd.